[Un jour, un métier] Interview d’Ulrich Komenan, Responsable catalogue PDMS

Passionné par l’ingénierie mécanique et le digital, il n’en fallait pas plus pour donner envie à Ulrich Komenan de rejoindre Orinox ! Gestion d’équipe, pilotage, production, aujourd’hui responsable de la cellule catalogue PDMS chez Edvance, il se confie sur ses journées bien remplies et sur les challenges de ses missions au cœur des projets nucléaires.

UlrichKomenan

 
Ulrich, peux-tu nous dire qui tu es en quelque mots ?

Je suis ingénieur mécanique de formation (École des Mines de Douai), j’ai intégré par la suite Orinox comme premier emploi en février 2016 où j’ai suivi les différentes formations sur les outils AVEVA.

 

Comment as-tu découvert le monde de l’ingénierie ?

J’ai voulu être ingénieur dès que j’ai eu mon bac. L’ingénierie c’est une grande passion, notamment le fait de pouvoir apporter des solutions concrètes, de construire des choses physiquement mais aussi de les concevoir de façon digitalisée, comme par exemple une maquette numérique. C’est pour ça que j’ai suivi le cursus d’ingénieur mécanique, il n’y a pas plus concret que la mécanique !

 

D’où le lien avec le digital ?

J’ai découvert le monde du digital pendant ma formation, via des stages en bureau d’études notamment. J’aimais bien à la fois cet univers du digital, du web et mon domaine de prédilection qui était la mécanique. Je voulais donc retrouver quelque chose qui allie les deux et c’est ce que j’ai retrouvé chez Orinox sur le poste d’ingénieur applicatif CAO.

Quelles ont été tes premières missions en arrivant chez Orinox ?

J’ai commencé mon parcours chez Orano (anciennement AREVA) où ma mission a duré 3 ans et demi. J’ai démarré en tant qu’ingénieur applicatif CAO où je réalisais les opérations de maintenance et d’administration du projet AVEVA. J’ai évolué sur un poste plus orienté management, suite au départ de mon responsable chez Orano, où j’ai eu la responsabilité de toute l’équipe AVEVA PDMS E3D, constituée de 6 à 7 personnes presque tous originaires d’Orinox.

 

Où en es-tu maintenant ?

En juillet 2019, j’ai changé de mission et je travaille désormais pour notre client Edvance, filiale du groupe EDF responsable des projets nucléaires, où j’ai la responsabilité de la cellule catalogue. J'interviens avec mon équipe sur la quasi-totalité des projets d’Edvance, ce qui nous permet d’avoir énormément d’interlocuteurs et de répondre aux différentes équipes projet de façon transverse. Je travaille aussi multi-disciplines (d’engineering) : génie civile, process, équipement mécanique, installation générale, etc.

 

A quoi ressemble une journée type chez Edvance ?

Je commence par de la gestion et du suivi d’équipe pour faire le point sur les différents sujets en cours et les aider sur des problématiques pointues sur lesquelles ils n’arriveraient pas à avancer. Ensuite, je me concentre sur mes missions de pilotage : faire du reporting, sortir les indicateurs, mettre à jour les dashboards ou encore m’assurer que les processus mis en place au sein de la cellule soient respectés. Enfin, j’essaye de conserver 20% de mon activité sur de la production pure sur des problématiques plus challengeantes qui demandent plus d’expertise, ou plus sensibles qui nécessitent d’avoir une casquette de responsable.

Sur toutes les missions mon travail reste le même : échanger avec les différentes disciplines présentes sur le projet, clarifier leurs besoins, récupérer les données d’entrée, intégrer ces données dans le catalogue et le mettre à disposition de l’utilisateur final, le dessinateur-projeteur, pour réaliser la maquette numérique.

 

Quels sont tes projets actuels ?

Celui qui nous occupe le plus actuellement c’est le projet HPC (Centrale nucléaire Hinkley Point C) à Bristol. C’est tout un cycle de vie dans lequel s’intègre la cellule catalogue, ce sont des projets qui sont en cours perpétuellement. Tant qu’il n’est pas arrivé à terme, on continue à travailler à la mise à jour des composants déjà existants dans le catalogue ou à l’intégration de nouveaux besoins qui pourraient subvenir. Il peut y avoir des différences entre l’objet qui a été commandé et celui reçu sur site, donc il y a toujours des mises à jour possibles. Un projet d’une telle envergure peut mobiliser l’assistance technique une dizaine d’années !

 

Qu’est-ce qui te motive à te lever le matin ?

Ce que j’aime bien c’est la diversité des actions à réaliser au cours d’une journée, l’imprévu des problématiques et des besoins qui surviennent, les challenges techniques, un projet est loin d’être monotone ! Être en échange perpétuel avec les différents métiers, être l’interface des interlocuteurs et répondre à leurs besoins dans des contraintes de coût, de délais et de qualité, c’est ce que je trouve le plus intéressant et challengeant au quotidien.

 

Comment as-tu connu Orinox ?

J’ai connu Orinox via l’offre d’emploi d’ingénieur applicatif CAO. Je me suis renseigné sur la société et j’ai découvert que c’était quelque chose que je ne connaissais pas du tout et qui matchait avec mon souhait d’allier le numérique et la mécanique. On était en prise directe avec le besoin très concret métier mais approché avec l’angle de la digitalisation.

 

Qu’est-ce que tu préfères dans l’entreprise en dehors de cette approche métier ?

Ce qui est différenciant c’est la proximité du management, on est très proches de nos chargés d’affaires et de notre CEO, Maxime Fourreau. On arrive à avoir un dialogue et un échange avec eux, ils sont à l’écoute et savent comprendre les difficultés qu’on peut traverser et nous apporter une réponse humaine. C’est aussi une équipe jeune, tant chez Orinox que chez Edvance, où sont regroupés une quarantaine de collaborateurs Orinox, et il nous arrive très régulièrement de nous retrouver entre collègues en dehors de notre journée de travail. Le contact est facilité.

 

Quels conseils donnerais-tu aux candidats qui voudraient rejoindre Orinox ?

Pour rejoindre Orinox il faut avoir cette culture de la digitalisation, l’envie de vouloir aider le client à accélérer ce processus et à être beaucoup plus efficient. Pour se diriger vers le poste que j’occupe, il est nécessaire monter en compétences techniquement mais aussi sur les aspects de management. Cela demande plusieurs années de pratique.

 

As-tu des passions et des loisirs en dehors de l’ingénierie ?

J’ai commencé le théâtre à l’adolescence, ça m’a permis de m’ouvrir, de m’aider dans la communication avec les autres et d’être à l’écoute pour mieux comprendre le besoin du client. J’aime aussi beaucoup la littérature, ça me permet de servir mon propos au quotidien. Et pour finir je fais un peu de sport comme beaucoup pour garder la forme mais rien de bien méchant !