« Le travail représente 75% de ta vie alors mieux vaut travailler avec passion ». Et de la passion, il y en a à revendre chez Maxime Guillois. Récemment nommé directeur des Opérations Amérique du Nord pour ORINOX, celui qui a commencé comme dessinateur il y a bientôt 9 ans nous raconte son parcours atypique mais toujours animé par cette volonté d’apprendre de nouvelles choses et de se surpasser. Rencontre.
Quel est ton parcours ?
Quand j’avais environ douze ans, j’avais déjà une idée assez précise de ce que je voulais faire.
J’ai sauté une classe, si bien que j’étais assez jeune quand j’ai réalisé mes deux premiers stages dans des bureaux d’études. J’ai suivi un BTS CPI (Conception des Produits Industriels) en alternance. Je passais un peu pour un OVNI dans ma famille, car tous mes proches travaillent dans l’univers de l’automobile : gérant de garage, mécanicien, carrossier...
Tes premiers pas dans le monde du travail :
J’ai commencé comme dessinateur dans le milieu mécanique agricole. J’ai conçu un mécanisme qui permet de protéger les corps de charrue. Ce système a été breveté. Je suis ensuite parti dans le Sud, à Toulouse plus précisément, pour travailler dans un bureau d’études médical pendant près de 4 ans. Pour eux, j’ai conçu une machine de A à Z. Je suis reparti d’un appareil existant qui ne fonctionnait pas et j’ai cherché à l’améliorer. J’ai redéfini le cahier des charges et je l’ai monté avec un prototypiste. Il s'agissait d’une machine à sécher les endoscopes et à les conserver dans un bon état bactériologique. On pourrait vulgairement appeler cela un réfrigérateur à endoscopes. Grâce à ce projet, j’ai décroché un brevet. Mes responsables de l’époque ont décelé chez moi de bonnes capacités d’organisation.
La première semaine où je suis arrivée à Toulouse, j’ai rencontré une américaine. Je ne le savais pas encore mais elle est devenue ma femme ! Nous avons vécu longtemps à distance car elle a dû quitter la France pour poursuivre ses études aux États-Unis. J’ai donc décidé de quitter le Sud pour revenir auprès de ma famille du côté de Nantes.
« Vient bosser ici, il bosse avec des ordinateurs ».
De retour dans la région nantaise, j’ai commencé à chercher du travail quand un jour, ma cousine me parle d’ORINOX en me disant « Vient bosser ici, il bosse avec des ordinateurs ». Je ne connaissais pas du tout l’univers mais j’ai rencontré Maxime (ndlr Maxime Fourreau) et ça a matché tout de suite. Il m’a proposé un poste de dessinateur E1 alors que j’avais tout juste 22 ans.
Mes premières missions chez ORINOX
A ce moment-là, je n’avais aucune expérience avec le monde d’AVEVA. La formation m’a pourtant semblé relativement simple car j’avais déjà manipulé beaucoup de software 3D auparavant. Pour l’anecdote, je me souviens avoir un peu critiqué les exercices de formation. J’en ai même refait certains pour les challenger un peu. Par la suite, j’ai fait quelques missions à Lyon, Paris, Angers. J’ai été administrateur puis projeteur en tuyauterie. J’ai également suivi la construction de la maison mère à Châteaubriant puis j’ai été formateur des produits AVEVA. Après quelques années, il me semblait avoir fait le tour de toutes les missions que l’on peut faire pour ORINOX.
L’élément déclencheur
Parallèlement, je vivais toujours une relation à distance avec ma petite amie américaine rencontrée quelques années plus tôt à Toulouse. Au bout de 6 mois, j’ai proposé à Maxime d’embaucher ma femme. C’était un coup de bluff payant car elle a intégré l’entreprise à son tour pour aider Maxime dans le développement à l’international.
Les premiers pas aux États-Unis
On est arrivés aux États-Unis et un VIE (ndlr : Volontariat International en Entreprise) nous a rejoints un mois après. Notre arrivée a été très compliquée. La culture européenne est vraiment très différente de la culture américaine, le développement a donc été très challengeant.
On s’est rendu compte qu’il était très difficile de pénétrer le marché car nous n’étions pas reconnus sur le territoire. Nous n’étions pas pris au sérieux, à tel point que nous avons remis en doute l’existence de l’antenne US. Puis finalement, ça a pris.... avec un tout petit projet à 1500 dollars ! Quelque temps après, on signait notre premier gros projet à 100 000 dollars avec AVEVA. On a bien fait de s’accrocher car nous avons concrétisé de gros contrats par la suite. Je me suis surpris à aimer ce côté business tout en gardant le lead technique, le côté production. La passion du métier que je partage avec Maxime permet d’embarquer les gens dans notre histoire.
Des perspectives de développement encourageantes
Aujourd’hui nous sommes 10 en Nord Amérique (États-Unis, Canada). Je me souviens de la première embauche ; c’était celle d’Issa. Ce fut un recrutement long. Il s’est passé 8 mois entre nos premiers échanges et son intégration. Je suis extrêmement rigoureux sur les profils que je recherche. Nous suivons les mêmes process qu’ORINOX France mais les conditions contractuelles sont différentes outre-Atlantique si bien qu’on peut embaucher quelqu’un en quelques jours seulement, il n’y a pas de préavis comme en France par exemple.
L’antenne US va poursuivre son développement et se structurer pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés (ndlr : 35 collaborateurs fin 2023 et un chiffre d’affaires supérieur à 6 millions de dollars US). En tant que directeur des Opérations, mon objectif pour ces prochaines années est de donner sa place à chacun des collaborateurs dans l’organisation, de les embarquer dans l’aventure. À titre plus personnel, j’aimerais me diriger davantage dans le secteur des énergies renouvelables. Je souhaiterais travailler avec des entreprises ayant un impact écologique positif sur la planète et l’équipe semble partager ces convictions.
Que dirais-tu à quelqu’un qui hésite à rejoindre ORINOX ?
Je lui dirais que chez ORINOX, on touche à tout, on apprend plein de choses dans plusieurs secteurs d’activité. Nous ne sommes pas une société de sourcing. Si tu es quelqu’un de passionné par la technique, l’informatique, les nouvelles technologies et si tu es ouvert aux changements et au fait d’apprendre toujours de nouvelles choses, alors ORINOX est « the place to be* ».
Pour échanger directement avec Maxime Guillois : guillois.maxime@orinox.com
*L’entreprise où il faut travailler