Et si vous reveniez dans l’entreprise dans laquelle vous avez tant aimé travailler ? Nous avons interviewé Antoine Orsoni, administrateur chez ORINOX, qui illustre parfaitement ces nouvelles réalités du travail.
Pour répondre à un projet personnel, pour rejoindre un proche ou pour se challenger professionnellement, il arrive que des salariés ayant quitté leur entreprise décident de la réintégrer quelques années plus tard. On les appelle les « salariés boomerang ». Et si vous reveniez dans l’entreprise dans laquelle vous avez tant aimé travailler ? Nous avons interviewé Antoine Orsoni, administrateur chez ORINOX, qui illustre parfaitement ces nouvelles réalités du travail.
Cette photo a été prise à Magnetic Island, dans l'État de Queensland sur la côte Est de l'Australie.
Une passion dévorante pour les voyages
Alors ingénieur mécanique fraîchement diplômé, c’est en 2017 qu’Antoine intègre ORINOX en tant que chargé de mission. Il raconte : « après ma formation à Châteaubriant, j’ai effectué 2 missions relativement courtes chez Orano Projects en tant qu’administrateur catalogue, et chez Doris Engineering en tant que projeteur/administrateur diagrams ». Quand la deuxième mission se termine, Antoine décide de démissionner : « après quelques années chez ORINOX, j’avais épargné assez d’argent pour pouvoir partir autour du monde. Je n’étais pas sûr de revenir après 12 mois et je ne voulais pas m’imposer de date de retour. C’est pour cela que j’ai préféré démissionner ».
« Il faut voyager pour apprendre »
Ayers Rock, Sydney, la Grande Barrière de Corail, Kangaroo Island… Antoine découvre les richesses de l’Australie pendant plusieurs mois, bien loin de tous projets d’ingénierie industrielle. Les voyages forment la jeunesse nous apprend-on. À des milliers de kilomètres de son confort habituel, Antoine confirme avoir développé ses compétences personnelles : adaptabilité, organisation, confiance en soi. Sentant la situation se compliquer au moment de la pandémie mondiale, il décide de revenir en France où il passe posément son confinement. Pour son retour à la vie active, Antoine explique avoir tout de suite pensé à son ancien employeur : « j’ai recontacté Alexandre Henneront, Responsable Grands Comptes pour savoir s’il était possible de reprendre mon ancien poste chez ORINOX. ». Et après une césure de 14 mois en tout, Antoine a fait son retour dans l’entreprise.
"Revenir chez Orinox, c’est comme revenir à la maison"
Faire le choix de quitter son entreprise n’est pas négatif. Il peut même être nécessaire et bénéfique pour le collaborateur qui s’en va comme en témoigne Antoine : « je suis content d’avoir fait ce choix de quitter l’entreprise qui m’a permis de mener à bien mon projet personnel et de revenir, car je me sentais et me sens toujours à l’aise avec ORINOX ». Il ajoute : « vouloir revenir dans son ancienne entreprise prouve que ce choix est sûr et conscient » car le salarié boomerang connaît déjà l’entreprise. Il a donc conscience de ce qui l’attend.
Un retour gagnant-gagnant
On considère en effet qu’un salarié boomerang revient avec plus d’expériences, avec un regard « neuf » et est potentiellement porteur d’évolution et de croissance. Pour Violette Roussel, gestionnaire RH chez ORINOX, « c'est une belle opportunité pour un salarié d'aller se confronter à d'autres façons de travailler, d'autres environnements. Il s'enrichit d'expériences différentes, complémentaires. Quand le salarié revient, non seulement il connaît déjà l'entreprise mais il a une nouvelle façon de voir les choses. »
Outre l’expérience, on dit souvent que l’engagement d’un collaborateur qui revient est plus fort. Si l’on tâche de dépasser ces réactions affectives liées au départ du collaborateur, le retour de celui-ci peut-être une aubaine pour l’entreprise ; « il n'y a pas de raison de refuser qu'un collaborateur revienne travailler avec nous si nous nous sommes quittés dans de bonnes conditions » affirme Violette. « Quand Antoine a démissionné pour voyager, managers, RH et collaborateurs étaient déjà ouverts à un retour. Quand le contrat s'est bien passé et terminé, pourquoi se priver d'un bon collaborateur qui souhaiterait revenir ? »
Réintégrer d’anciens collaborateurs, c’est aussi réaffirmer qu’ORINOX est une entreprise ouverte, humaine et innovante. « Lorsqu'ils réintègrent Orinox, les collaborateurs retrouvent une entreprise qui a évolué mais qui a conservé le même ADN, c'est rassurant pour eux ».
La construction d’un process de (ré)intégration
Chez ORINOX, lorsqu'un salarié démissionne, un entretien RH est organisé pour écouter le collaborateur démissionnaire, échanger sur le motif de son départ et pour faire le point sur son parcours dans l’entreprise. Le manager partage également ses ressentis. Ce process permet de comprendre les axes d’amélioration et, quand il y a lieu, de proposer une solution pour continuer la collaboration.
Dans le cas où un salarié revient, il réintègre l'entreprise au même titre et dans les mêmes conditions d'accueil que tout nouveau salarié avec un planning d'intégration. La moitié des Français entre 25 et 35 ans se disent prêts à réintégrer une entreprise qu’ils ont quittée (Source : Le Monde 2018). S’ils sont encore peu nombreux aujourd’hui chez ORINOX, on peut penser que cette tendance pourrait s’accélérer.
Pour Antoine, l’expérience semble réussie, il se sent aujourd’hui bien réintégré dans l’entreprise, avec des missions riches et plaisantes, dans une ambiance de travail où la bonne humeur règne, comme s’il n’avait jamais quitté ORINOX !
Vous souhaitez en savoir plus ? N’hésitez pas à contacter Violette Roussel au 02.53.66.80.34 / roussel.violette@orinox.com ou Antoine Orsoni 06.31.39.86.78 / orsoni.antoine@orinox.com.