Châteaubriant, Février 2017
Le 23 Février dernier, douze de nos collaborateurs sont allés visiter, le temps d’une après-midi la Centrale thermique d’EDF de Cordemais. Une centrale thermique à charbon et fioul, possédant 3 cheminées. Située sur l'estuaire de la Loire, entre Nantes et St-Nazaire, la Centrale thermique de Cordemais s'étend sur près de 150 hectares et possède 2 unités de productions au charbon (600MW) et deux unités de productions au fioul (700MW) pour une puissance installée totale de 2600MW. Au sein de cette centrale 465 salariés EDF y travaillent et plus de 250 salariés d’entreprises prestataires, dont la présence de l'un de nos collaborateurs Guillaume Colas, en mission en temps qu'ingénieur Process depuis Février 2015, s'occupant dusuivi des modifications des Systèmes Élémentaires pour la rénovation du contrôle commande de la centrale.
Depuis 2010 Orinox et le numéro un mondial de l'electricité EDF, ensemble sur de nombreux projets tels que avec tout autant de prestations variées de la part de nos collaborateurs:
- 2010-2012: La centrale thermique d'EDF-CIT à West Burton (angleterre) en qualité de coordination BE IG PDMS
- 2009-2014: Projets sur de nombreuses centrales thermiques, en qualité d'administration PDMS Diagrams et Engineering
- 2009-2014: Projet de la centrale thermique de Boutlelis, en qualité de conception 3D
- 2010-2012: Projet de reconvertion de la centrale électrique de Martigues en qualité de cooridnation BE IG
- 2009-2014: Projet CIPREL IV en qualité de conception 3D
- 2015-2016: Projet FA3/HPC en qualité d'Ingénieur Administration PDMS
Le site, accessible aux visiteurs, en la présence d’une conférencière, nos onze collaborateurs ont pu découvrir une exposition sur EDF et les différents types de centrales présentes dans le monde, avant de visiter une colonne à charbon en marche (voir la photo ci-dessous). La centrale thermique de Cordemais est dite « Centrale à flamme » car utilisant plus généralement des combustibles fossiles ou bien encore d’autres types de combustibles afin de créer de l'électricité.
Rapidement mobilisables, les centrales thermiques à flammes sont utilisées le plus souvent en période de pointe pour répondre à la forte hausse de la demande en électricité. Dans notre cas la centrale de Cordemais est à la fois :
- Une centrale à charbon : les plus répandues dans le monde.
- Une centrale au fioul : Brûlant du fioul dans une chaudière produisant de la vapeur.
Ces centrales à flammes fonctionnent en consommant de l’énergie produite par la combustion de matière en son sein. Dans notre cas et plus particulièrement pour la centrale thermique de Cordemais les matériaux de combustions seront le charbon ou bien le fioul (suivant la demande durant les heures de pointes).
Ces matières entrent en combustion dans une chaudière à vapeur, qui transfère la chaleur dégagée, produisant de la vapeur. En brûlant, le combustible dégage de la chaleur qui va chauffer cette eau. L'eau se transforme en vapeur et la pression exercée par cette même vapeur actionne une turbine à vapeur, qui entraîne un alternateur. L’alternateur convertit l’énergie mécanique fournie par la rotation de la turbine en énergie électrique alimentant directement les collectivités.
A la sortie de la turbine, une partie de la vapeur est à nouveau transformée en eau en utilisant un condenseur utilisant l’eau froide provenant d’une source. Dans notre exemple la source étant la Loire. L’eau est ensuite utilisée dans un nouveau cycle de production.
Les centrales à flammes ne sont plus produites depuis les années 80. En effet elles sont de plus en plus remplacées par des centrales nucléaires un peu partout dans le monde. Lorsqu'elles utilisent des turbines à vapeur, les centrales au fioul ont besoin d’importantes quantités d’eau pour leur refroidissement, c’est pourquoi on les installe généralement aux abords d’un cours d’eau. Contrairement aux turbines à vapeur, les turbines à combustion présentent l'avantage d'être plus réactives et ne nécessitent pas de source d’eau froide de type rivière ou mer.
L'enjeu principal de la centrale de Cordemais est de devenir un véritable acteur de la transition énergétique en région Ouest, en proposant des alternatives aux énergies fossiles. Le fioul est un dérivé du pétrole et donc une énergie non renouvelable. Sa combustion possède un impact environnemental de quantités importantes de CO2, mais reste cependant à utilisation égale moins polluant que le charbon. Actuellement en phase de test, la centrale thermique de Cordemais souhaitant remplacer l’utilisation du charbon et du fioul par une nouvelle énergie provenant de la combustion de déchets recyclés.
Cependant pour une même consommation en volume avec le charbon, cette nouvelle matière première ne produit que 80% que ce que le charbon produit Cette nouvelle énergie est certes une solution alternative à la consommation d’énergie renouvelable, mais elle en reste pas moins, une matière première moins performante. Un arbitrage s’opère donc en la volonté d’œuvrer vers des solutions d'avenir avec un projet de co-combustion avec de la biomasse mais aussi répondre aux heures de pointes.
